La conscience animale énoncée du bout des lèvres
Selon l'approche conventionnelle, l'animal n'a pas conscience de son savoir, de son avenir, et de tout ce qui en découle. Stephan Hawking, célèbre physicien, a lui-même remis en question cette vision lors de la Déclaration de Cambridge sur la conscience le sept juillet 2012. Il semble que la *métacognition animale existe bien. Non seulement serait-il conscient de son savoir, mais comment ne pourrait-il pas être conscient de sa douleur ou de sa joie. L'expression observable du chien heureux ne ment pas, l'empathie, elle aussi a été démontrée à bien des reprises.
Il existe bien d'importantes différences entre nous et l'animal, mais selon ma compréhension elles sont du degré de cognition et de l'articulation de la pensée dont l'animal peut aussi faire preuve, mais différemment. Si son cerveau ne peut se concentrer aussi longtemps sur un point abstrait, il ne peut appréhender ses lendemains ni la profondeur de son existence. Il est bien possible qu'en fin de compte le poids de la conscience soit moins lourd de conséquences chez l'animal que chez l'homme.
Nous avons conscience d'un futur possible qui nous pousse à le prévoir. L'animal à conscience d'un futur proche ce qui lui permet d'apprécier le présent sans prévoir l'accumulation importante de bien .La conscience telle qu'on la conçoit remet chaque question à l’ordre du jour, pendant ce temps l'animal profite de chacun jour pleinement..
Notez que le débat sur la conscience animal est immensément loin d'être fin...
*métacognition: la capacité à évaluer ses propres connaissances..
auteur: Nelson Lebrun Consultant canin

Ça ne va pas jusqu’à la question de la conscience du bien et du mal… mais même chez l’humain, est-ce que cette conscience ne provient pas que de la promesse de punition ou d’approbation. Ou d’enseignement? Alors le chien aussi pourrait développer cette conscience: ce qui apportera un avantage ou une punition .