La relation avec les jeunes enfants
Cet aspect de la socialisation demande une attention par
ticulière parce que nos très jeunes humains sont eux aussi
désinhibés. Cette caractéristique et les liens émotifs qui nous
lient à ces jeunes humains, peuvent faire que nous soyons
trop ouverts ou trop fermés émotionnellement.
Un enfant de deux ans par exemple, ne serait pas à même
de comprendre les signes d’inconfort que lui envoie un chien
même si ce dernier est déjà familier avec lui. L’option souhaitable de la part des parents serait de superviser les contacts
et d’éloigner doucement l’enfant dès que le chien démontre
des signes d’inconfort. (VOIR: signes d’apaisement)
Un enfant manipulant un chiot peut, sans le vouloir, lui faire
mal ce qui inverserait le processus de socialisation. Le chiot
devenu plus grand pourrait développer une aversion contre
les personnes de petite apparence. Il est aussi du rôle des
parents d’apprendre aux enfants, même plus vieux, à manipuler et à respecter le chien. Le respect implique de ne pas
déranger le chien qui dort, qui cherche à se retirer pour se
reposer ou qui cherche à s’éloigner par inconfort.
J’entends souvent dire de la part de clients «ce sont les meilleurs amis du monde, "jamais il ne lui fera de mal" en parlant du chien de la famille envers un jeune humain. Oui je le crois, mais
entre de très grands amis il peut y avoir des petits conflits
pour un jouet ou pour une friandise quelconque. Dans cette
situation, même un petit chien dont la mâchoire aurait jusqu’à
douze kilos de pression pourrait sans le vouloir causer des
dommages importants au visage d’un enfant.
Il va de soi que la proximité entre le chiot et l’enfant doit se
produire. Il ne pourrait en être autrement.
Dans l’intérêt de tous, on doit s’assurer que l’enfant et le chien
reçoivent tous deux une éducation favorable à une bonne en
tente mutuelle.
Extrait de: Un Monde de chien dans un monde d'humains
https://bouquinbec.ca/boutique/monde-canin-dans-un-monde-d-humains.html