Parmi mes clients un certain nombre répondent à cette vision du genre humain, ils préfèrent leurs chiens, à leur semblable. Il est vrai de penser qu’entre humains les choses ne sont pas faciles. L’avis que l’autre porte sur nous étant à raison, ou à tort confrontant au point où l’animal devient la préférence affective le plus important et sans jugement, pour ceux qui font cette équation. Le choix du chien est souvent préféré aux autres animaux pour sa dépendance envers nous qui serait des plus valorisante.
Pour ceux qui voient les choses de cette façon, la présence animale est habituellement avec peu de contacts autre que ceux de leur maitres. C’est là, que commencent les problèmes!
Le chien vivant la plupart du temps, dans un environnement avec peu d’humains, sera peu familiarisé aux différents apparences et comportements propres à chaque personne. Ses mêmes clients ont souvent choisi de vivre dans des secteurs retirés. Ce faisant, le chien sera fort potentiellement plus craintif en présence d’inconnus. Ce comportement confirmera souvent son maitre dans sa posture de retrait en relation avec ses contemporains. Remarquer que même les gens dits sociables, mais vivant dans des secteurs tranquilles, connaitra peut-être la même difficulté de *familiarisation.
N’ayant peu de pouvoir sur ces clients discrets en société, je dois leur mentionner clairement les risques de leurs choix. Ils doivent savoir que la crainte de l’étranger que leur canidé éprouve conduit à une réactivité négative. Concrètement, il pourrait devenir colérique, voire agressif avec tout élément inconnu.
Dans ces situations, je suggère à mes clients de travailler la base de la *socialisation et de la familiarisation en bas âge. Les procédures de reconnaissance du milieu humain et urbain accompli sur une base régulière permettront au chien d’être confiant. Il sera suffisamment familiarisé pour minimalement ignorer la présence d’étranger et d’autres éléments perturbateurs.
Extrait de: Un éducateur sur le terrain
en rédaction par Nelson Lebrun

Comments